
La théologie doit toujours tendre vers Dieu, nous faire avancer vers la rencontre avec Lui, vers l’assimilation à Lui. Dans la mesure même où, au contraire, elle essaie d’accaparer, si je puis dire, ou de détourner de son sens tel ou tel élément de la Révélation pour le faire entrer dans une synthèse seulement humaine, comme un simple complément de notre connaissance du monde ou de nous-mêmes, dans une ignorance délibérée ou simplement du fait des perspectives de salut qui sont celles de la Révélation, ce n’est plus de la théologie .
Louis Bouyer (1913-2004), Le métier de théologien. Entretiens avec George Daix
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