Paul Gau­guin. Na­ture morte, théière et fruits

Li­li Bou­lan­ger (1893-1918), D’un ma­tin de prin­temps
Ro­land Pi­doux, vio­lon­celle, Emile Naou­moff, piano 

Paul Gau­guin (1848-1903)
Na­ture morte avec théière et fruits (1896)
The Me­tro­po­li­tan Mu­seum of Art, New york 

Le mar­chand Vol­lard a de­man­dé à Gau­guin de lui four­nir des ta­bleaux de fleurs. Gau­guin a tra­duit au moyen d’objets, d’un dé­cor et de cou­leurs tro­pi­cales un mo­dèle de na­ture morte es­sen­tiel­le­ment cé­za­nien. Les mangues, la théière et le vase de forme exo­tique sont dis­po­sés sur un même plan en par­tie re­cou­vert d’un tor­chon contre un fond de pa­pier peint à fleurs sty­li­sées. Les cou­leurs de Cé­zanne, ses bleus, ses verts et ses bruns y ac­quièrent la splen­deur des ta­bleaux ta­hi­tiens de Gauguin.