Vincent van Gogh. Ver­ger d’oliviers

Eric Sa­tie (1866-1925), Gnos­sienne 3
Pas­cal Ro­gé, piano 

Vincent van Gogh (1853-1890)
Ver­ger d’o­li­viers (1889)
Rijks­mu­seum Kröl­ler-Mül­ler, Otterlo 

Une vague in­tense d’é­mo­tion tra­verse la toile en­tière, com­mu­ni­quant la même on­du­la­tion ir­ré­gu­lière à la terre, aux arbres et au ciel. Van Gogh signe son nom d’une courbe qui épouse un creux du sol.

Cou­leur moel­leuse due à la gamme li­mi­té de lu­mi­no­si­té dans les trois grandes masses de bleu, de vert et d’ocre. Les contrastes sont ré­duits et adou­cis. Il n’y a pas de cou­leur plei­ne­ment sa­tu­rée. L’é­qui­libre des tons froids et chauds et la di­vi­sion de la toile en sur­faces presque égales ont un ef­fet apaisant.

Les co­lo­ra­tions sont har­mo­ni­sées par la re­prise du bleu du ciel sur les troncs, du vert des arbres dans les ombres de la terre. Les lignes vi­gou­reuses des branches se re­trouvent dans les ara­besques plus douces du ciel.