Charles Jour­net. Ré­flexions sur l’homme

Charles Jour­net (1891-1975), Ré­flexions sur l’­homme, ex­trait
Dies Aca­de­mi­cus 1966, Uni­ver­si­té de Fribourg

Gas­ton Li­taize (1909-1991), 12 Pièces pour grand orgue : No 10, Jeux de rythmes (1931-1937)
Grand orgue Haerp­fer-Er­man, Château-Salins

Car­di­nal Charles Jour­net (1891-1975)
Né à Ge­nève, en terre cal­vi­niste est or­don­né prêtre à Fri­bourg en 1917. Très vite il est nom­mé pro­fes­seur de théo­lo­gie dog­ma­tique au Grand Sé­mi­naire de cette ville, sans aban­don­ner une ac­ti­vi­té pa­rois­siale à Ge­nève. Il fonde en 1926 la re­vue théo­lo­gique No­va et Ve­te­ra dans la­quelle il af­fine ses re­cherches sur la pen­sée de Saint Tho­mas d’Aquin, sou­te­nu dans son tra­vail par son ami Jacques Ma­ri­tain. Son œuvre ma­jeure, L’Église du Verbe in­car­né, consti­tue une ré­fé­rence im­por­tante en ma­tière d’ecclésiologie. Le Car­di­nal Charles Jour­net a mar­qué tous ceux qui l’ont connu par sa ten­dresse, son hu­mi­li­té et sa fi­dé­li­té vi­gou­reuse à la vé­ri­té. Homme de prière et de contem­pla­tion, dé­cou­vrant les choses de Dieu grâce à un don na­tu­rel d’intuition et à la lu­mière du don de sa­gesse, il a consa­cré sa vie à la théo­lo­gie, se fon­dant sur les prin­cipes les plus so­lides de l’intelligence, le res­pect de l’être et la do­ci­li­té au vrai.
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> Jacques Rime, Charles Jour­net : un prêtre in­tel­lec­tuel dans la Suisse ro­mande de l’entre-deux-guerres