Si­mon Wie­sen­thal. Jus­tice n’est pas vengeance

> Ro­bert Laffont

Si­mon Wie­sen­thal FC, c’est l’­homme qui a sur­vé­cu. Aux po­groms, aux camps, aux ri­ca­ne­ments, aux at­ten­tats, sans ja­mais re­non­cer au tra­vail de mé­moire « pour que le monde n’ou­blie pas…» et sans tran­si­ger sur son éthique pour ne pas de­ve­nir un bour­reau à son tour : la jus­tice, pas la ven­geance.
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Si­mon Wie­sen­thal est né le 31 dé­cembre 1908 à Buc­zacz en Au­triche-Hon­grie et est dé­cé­dé le 20 sep­tembre 2005 à Vienne, en Au­triche. Res­ca­pé des camps d’ex­ter­mi­na­tion, il a consa­cré le reste de son exis­tence à la traque des cri­mi­nels de guerre na­zis. Il est no­tam­ment connu pour avoir par­ti­ci­pé à l’ar­res­ta­tion de plus d’un mil­lier de cri­mi­nels de guerre na­zis, dont Adolf Eich­mann et Karl Sil­ber­bauer, qui avait ar­rê­té Anne Frank.

Le Centre Si­mon Wie­sen­thal a été fon­dé en 1977 à Los An­geles et cen­tra­lise les in­for­ma­tions sur les vic­times de la Shoah, ain­si que de ceux qui ont par­ti­ci­pé à sa mise en œuvre.