Ro­bert Re­de­ker. L’a­bo­li­tion de l’âme

Ro­bert Re­de­ker
> Cerf

Au mot « âme » on a pré­fé­ré l’ego, le moi, le su­jet, la conscience puis l’inconscient et, der­niè­re­ment même, le cer­veau. Ain­si, de Des­cartes à Der­ri­da, des pre­miers mo­dernes aux ul­times dé­cons­truc­tion­nistes, la spi­ri­tua­li­té dé­vi­ta­li­sée, le monde désa­ni­mé, l’homme dés­in­car­né n’ont ces­sé de croître sur l’âme désertée.

Mais la réa­li­té de l’âme, elle, n’est pas éteinte. Elle s’est seule­ment ab­sen­tée de notre pen­sée. Elle de­meure le chiffre se­cret de la vie vi­vante et le res­te­ra tant qu’il ne se­ra pas trop tard. Cet es­sai libre et li­bé­ra­teur de Ro­bert Re­de­ker nous in­vite à sou­ve­rai­ne­ment la re­dé­cou­vrir, la re­trou­ver, la sauver.

Phi­lo­sophe, Ro­bert Re­de­ker est l’auteur d’une œuvre re­mar­quée en France comme à l’étranger où plu­sieurs de ses livres ont été tra­duits, par­mi les­quels les ou­vrages ma­jeurs que sont L’Éclipse de la mort et Les Sen­ti­nelles d’humanité.