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Ces dernières décennies, nous avons constaté que certaines forêts produisaient plus de biomasse aérienne sous l’effet du réchauffement climatique. Cela peut sembler une bonne nouvelle puisque cet accroissement de la biomasse est synonyme d’un stockage de CO2 plus important. Mais le réchauffement climatique se traduit aussi par l’augmentation des températures extrêmes et des sécheresses, à la fois en fréquence et en intensité. La combinaison de ces phénomènes est à l’origine des méga-feux que l’on a pu observer en Californie, en Australie et au Chili pas plus tard que cet hiver. Or, le relargage massif de CO2 à la suite de ces immenses incendies de forêts alimente à son tour l’emballement climatique.